Jodhpur et Pushkar

Jodhpur, surnommée la citée bleue est surplombée par l’immense citadelle de Mehrangarh, entourée de remparts.

A l’origine, les maisons bleues étaient celles des brahmanes (les membres de la caste des prêtres, la plus élevée de la hiérarchie hindoue). Désormais, tous les habitants ont le droit d’utiliser la couleur bleue. En plus, c’est censé repousser les insectes ! Mais nous avons l’impression qu’il y a finalement peu de maisons bleues…

Après avoir hésité à monter et surtout après quelques difficultés à trouver la route accessible avec le camping-car, nous trouvons un bivouac tranquille près de la citadelle. D’en haut, la vue sur la ville est magnifique.   (PS : Nous n’avons pas fait de montage pour la vidéo, la musique venait des maisons en dessous! )

Après la visite du palais des Maharajas de Jodhpur, nous allons nous promener jusqu’à la « Tour de l’horloge », au centre de la vieille ville et du Sardar Market, un grand bazar local. Mais nous nous écartons de la place centrale pour fuir les magasins de souvenirs et surtout fuir les rabatteurs qui ont tous les mêmes phrases à nous répéter en français pour qu’on rentre dans leur magasin :« C’est joli ! Juste pour le plaisir des yeux ! »

Nous aimons bien nous balader dans les villes au hasard des ruelles pour découvrir des endroits surprenants. Comme ils vivent ou travaillent tous dehors et que nous attirons les regards avec les enfants, il est assez facile de rencontrer des gens… Ensuite, la conversation est souvent limitée car peu d’entre eux parlent anglais et nous ne nous sommes pas mis à l’hindi ! Mais ces rencontres restent toujours étonnantes.

Finalement, notre bivouac « tranquille » s’avère être assez bruyant et Théotime est malade (fièvre, diarrhée, vomissement…). Nous ne passons donc pas de très bonnes nuits…

Nous restons quand même deux jours avant de poursuivre notre route jusqu’à Pushkar, un lieu de pèlerinage pour les Hindous, qui doivent s’y rendre au moins une fois dans leur vie.

La ville est construite autour d’un lac sacré, où Brahma (le dieu créateur) aurait laissé tomber une fleur de lotus.

Le lac est entouré de nombreux temples et d’une cinquantaine de ghats, qui permettent aux pèlerins de se baigner dans l’eau sacrée. Nous n’avons pas eu envie de tenter l’expérience !

Il n’y a pas grand monde mais l’ambiance est étrange. Il est difficile d’accéder au bord du lac sans être harcelé par des « prêtres » qui veulent absolument qu’on lance des fleurs dans le lac pour faire des « pujas » (prières). Évidemment, en échange de donations…

Théotime était toujours malade, nous étions fatigués, nous détestons être harcelés et nous ne sommes sans doute pas assez « hippies »…

Bref, nous n’avons pas été réceptifs à l’atmosphère mystique du lieu.