Nous passons la frontière entre Poipet au Cambodge et Aranyaprathet en Thaïlande.
Comme prévu, nous retrouvons Mme Thip qui a préparé notre permis de circuler en Thaïlande, à coller sur le pare-brise ! Comme tous les papiers sont prêts, le passage du poste de frontière se fait rapidement. Et nous voilà de retour en Thaïlande pour la troisième (et dernière) fois !
On roule jusqu’à Saraburi, où nous avons rendez-vous chez Iveco. (Le fameux rendez-vous qu’on attend depuis plusieurs semaines!) Au départ, nous devions venir pour changer tous les filtres, qu’ils avaient commandés pour nous. On en profite donc pour leur expliquer notre problème de moteur et on leur demande s’ils peuvent aussi réparer la clim qui ne marche plus depuis un moment. Le garagiste est persuadé que notre panne vient du filtre à gasoil. Une fois tous les filtres changés, les témoins lumineux sur le tableau de bord s’éteignent. Ça semble être bon signe. Par contre, ils ne peuvent pas réparer la clim… C’est le moteur du ventilo qui est HS et ils n’ont pas la pièce. Dommage, nous avons vraiment très chaud dans le camion… Tant pis, nous allons donc continuer à rouler avec les fenêtres ouvertes ! (Petit clin d’œil à nos amis Un Tour à Cinq ! Ils comprendront ;-))
On repart tout contents. Mais quelques kilomètres plus loin, le camion donne des à-coups, broute, cale… La même panne qu’avant ! Et tous les voyants sur le tableau de bord se sont rallumés… On s’arrête et Bertrand redébranche le débitmètre. On se doutait bien qu’il fallait changer cette pièce.
Heureusement, nous avons un plan B mais il va falloir rouler encore plus de 3000 km. Donc prochain objectif : aller jusqu’à Kuala Lumpur en Malaisie, dans un autre garage Iveco, où ils sont habitués à réparer les mêmes véhicules que le nôtre.
Nous faisons ensuite un petit passage à Bangkok où nous retrouvons Tarat et Florian avec toujours autant de plaisir.
Comme Théotime a toujours mal au coude depuis sa mésaventure à Phom Penh et qu’il n’arrive pas à déplier le bras complètement, nous en profitons pour aller faire une visite de contrôle à l’hôpital. Conseillé par Florian, nous arrivons dans un magnifique hôpital (l’entrée ressemble à celle d’un grand hôtel !) avec un service orthopédique très moderne. Après une nouvelle radio et la consultation du médecin, le verdict tombe : Théotime s’était fracturé le coude au Cambodge, contrairement à ce qu’ils nous avaient dit ! Heureusement, la fracture est quasiment consolidée et les os sont bien en place. Ouf ! Il n’y a donc rien à faire de plus. Il faut juste qu’il fasse attention et qu’il ne rechute pas sur son coude, encore fragile. Il pourra faire quelques exercices dans 4 semaines pour récupérer l’extension totale. Nous repartons soulagés mais un peu perplexes, conscients d’avoir évité que Théotime garde des séquelles à vie si sa fracture s’était mal remise…
Nous retrouvons Bangkok comme si nous revenions à la maison. Nous y avons déjà passé beaucoup de temps et nous adorons cette ville, à la fois typiquement thaïlandaise et tellement moderne. Nous allons surtout faire un peu de shopping et passer un peu de temps avec Florian et Tarat.
Nous retrouvons aussi Nathalie, une de mes collègues de Mérignac, qui vient d’arriver à Bangkok pour passer des vacances avec sa fille Lucie. Nous sommes vraiment contents de les voir et nous passons une super soirée ensemble. C’est marrant de se retrouver à l’autre bout du monde ! On se raconte toutes les dernières nouvelles et le temps passe trop vite… Mais nous allons réussir à nous recroiser un peu plus tard.