Pour aller voir la Mer Caspienne, nous devons traverser une chaîne de montagne. Nous sommes accompagnés de Cédric, que nous avions retrouvé à Tabriz. Nous choisissons de prendre des petites routes pour profiter de beaux panoramas. Mais comme nous avons une moyenne d’à peine 40 km/h en montagne, la route est longue…

Nous faisons une halte en chemin et nous sommes accueillis pour la nuit dans une « clinique », un SAMU local. Nous prenons le thé à l’iranienne, assis par terre sur des tapis persans.

Il fait beau, la route est magnifique. Après le passage d’un col à plus de 2400 m, nous apercevons de la neige ! Puis nous nous retrouvons dans le brouillard. Nous ne voyons rien et, ayant eu un aperçu de la conduite des iraniens, nous ne sommes pas rassurés pour poursuivre sur cette route de montagne. Peu de temps après, il fait nuit et la route semble interminable… Ca fait déjà plus de 7 heures que nous roulons, tout le monde fatigue… Mais nous n’avons le choix, il est impossible de s’arrêter, nous devons continuer.

Finalement, nous arrivons enfin au bord de la mer Caspienne ! Mais il nous faut encore trouver un bivouac… Après avoir tourné en rond et demandé de l’aide, nous finissons par nous garer dans la cour d’un hôtel, au bord de la mer. Nous sommes épuisés, mais contents d’avoir réussis à descendre sans incident! Le seul regret : nous avions choisi de suivre cette route dont on nous avait vanté la beauté des paysages, mais nous avons parcouru plus de 60 km dans le brouillard sans rien voir…